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Rapport réunion groupe COVID du 23.03.20

Rapport de la réunion du groupe COVID – Professionnels de santé composé des experts du CHU, des représentants de l’ordre des médecins, de Santé Publique France, des laboratoires, des URPS Médecins, pharmaciens, sages-femmes et infirmiers avec l’ARS du lundi 23 Mars 2020

Lors de sa conférence de presse, mardi 24 mars, la directrice générale de l’ARS a détaillé les mesures entrant en vigueur sur notre territoire à compter de ce jour suite aux recommandations du groupe COVID-Professionnels de santé.

L’insularité et le retard de l’épidémie par rapport à la métropole nécessitent un repérage précoce des cas afin de ralentir la propagation du virus, couplé avec des mesures strictes de confinement de la population. Par courrier, l’URPS Médecins a recommandé à l’ARS et à la Préfecture d’étendre le dépistage aux voyageurs symptomatiques ou non ; à tous les soignants de retour de métropole ou de l’étranger qu’ils soient symptomatiques ou non ainsi qu’à leur famille ; à tous les soignants n’ayant pas voyagé ; à tous les cas contacts de patients confirmés, asymptomatiques ou non.

 

Dans un premier temps, il a été demandé à l’ARS de mettre en place un dépistage des voyageurs symptomatiques en priorité ainsi qu’un dépistage de toutes les personnes de retour sur l’île, en effectuant deux tests pour chaque voyageur, un entre J5 et J8 et un autre à J14.

L’ARS a précisé que le dépistage des voyageurs symptomatiques était mis en place à l’aéroport depuis lundi et a annoncé par voie de presse que tous les voyageurs symptomatiques seraient dépistés en se basant sur le système mis en place à l’aéroport.

Dans un deuxième temps, pour les soignants exerçant en libéral, en établissement de santé et en EHPAD et revenant de voyage, il a été demandé à l’ARS de mettre en place un confinement obligatoire pendant 14 jours avec test systématique à J5. La procédure étant que si ce test revient négatif, les soignants doivent poursuivre si possible le confinement ; a contrario lorsqu’ils n’ont pas la possibilité de s’arrêter, et s’ils sont asymptomatiques alors ils peuvent reprendre leur activité en portant un masque. Tous les soignants doivent être inclus à compter de ce jour et en remontant jusqu’à la quinzaine précédente. Pour tous les soignants actuellement en poste qui sont symptomatiques, un test doit être réalisé en priorité. Les familles des soignants doivent également être testées.

L’ARS a indiqué que les dépistages ne seraient pas ouverts à tous le soignants mais que toutefois, les soignants symptomatiques seraient dépistés systématiquement. Par ailleurs, un test sera effectué systématiquement sur les soignants revenant de métropole, 5 jours après leur arrivée sur le territoire.

Dans un troisième temps, pour les cas contacts de personnes malades, il a été demandé à l’ARS de remonter les recherches 48 heures avant l’apparition des premiers symptômes au lieu des 24 heures actuelles. Les contacts symptomatiques doivent être testés systématiquement et en priorité afin de compléter les mesures de confinement et il en va de même pour les personnes co-exposées symptomatiques. La question de la reconnaissance de la quatorzaine par les assureurs et les complémentaires a été soulevée. Un dépistage des patients hospitalisés ayant voyagé dans les 15 jours précédents a été demandé. Les nouveaux résidents admis en EHPAD et les résidents symptomatiques en EHPAD doivent également être testés.

L’ARS a indiqué par voie de presse que des tests seraient effectués sur les cas contacts. Concernant la reconnaissance de la quatorzaine par les assureurs et mutuelles, l’ARS a précisé être en attente d’une instruction du ministère.

Dans un quatrième temps, concernant la patientèle en ville, il a été demandé à l’ARS de réaliser un dépistage de tous les cas suspects, qui se fera à l’appréciation du médecin traitant.

 

L’ARS a indiqué par voie de presse que des tests seraient ouverts aux prescriptions des médecins traitants.

Par ailleurs, la question de la faisabilité des tests a également été débattue. A ce jour, seul le CHU assure les analyses. Les laboratoires Réunilab et Cerballiance pourraient réaliser des tests également ,dés cette semaine,  ce qui permettrait d’augmenter considérablement la capacité à répondre à la demande de tests supplémentaires. La question des drive a été abordée et proposée par les laboratoires privés. Les limites identifiées sont l’accès aux réactifs, la disponibilité du matériel de prélèvement et la disponibilité du personnel. Concernant le délai de rendu, Réunilab précise que le délai incompressible est de 6h et peut aller jusqu’à 20h maximum en semaine (exemple : Un prélèvement effectué à 11h pourrait être rendu à 17h le jour même).

L’ARS a indiqué que le CHU restait le centre préleveur prioritaire pour le moment mais que deux laboratoires pourraient désormais effectuer 400 tests supplémentaires par jour.

Enfin, pour la question de la conduite à tenir en cas de levée de corps à domicile avec suspicion de Covid, une procédure régionale, conduite par l’Ordre des médecins, est en cours d’élaboration. Toute personne décédée avec suspicion doit être considérée comme confirmée avec application des recommandations du HCSP.

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