La société française d’étude et de traitement de la douleur (SEFETD) publie son livre blanc. Il en ressort des constats, des expérimentations et moult propositions pour que la douleur soit enfin reconnue comme une pathologie et, de ce fait, prise en charge efficacement.
Dans ce livre rédigé par des médecins, infirmiers et autres paramédicaux, la volonté s’affiche d’emblée : « faire reconnaître une maladie qui touche tout le monde : la douleur ».
Pour les auteurs de ce livre : « Il faut des spécialistes, la douleur, c’est compliqué. Seulement, quand nous demandons à l’ordre de la reconnaître comme spécialité médicale, ça heurte car la douleur est partout, elle est transversale. Nous voulons la même chose que pour les infections. Elles sont partout également, mais il existe des services de maladies infectieuses qui génère de la formation, de la recherche, etc.« , selon le président de la SEFETD, serge Perrot.
Autre aspect de ce rapport, la reconnaissance d’une compétence infirmière « Des professionnels autres que les médecins ont développé une expertise de la douleur, mais elle n’est pas reconnue. Les consultations par des infirmiers sont une pratique en émergence ».
Enfin, apparait la notion de parcours : « La médecine de la douleur est l’exemple type de la médecine du XXIe siècle. Elle est transversale, elle s’inscrit dans un parcours de soins et répond à des défis médicaux, sociaux et éthiques ».
Et pour développer l’expérimentation des parcours, la SFETD propose la mise en place du DPP (dossier porté par le patient en substitution du DMP (dossier médical partagé) car, selon Serge Perrot « Cela permettrait une reconnaissance du patient dans sa démarche et délivrerait les médecins d’un problème administratif ».
Bonne lecture,
Alain Duval
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