Une étude socio-économique sur l’aide et les soins à domicile a été publiée. Elle attribue une valeur monétaire aux impacts positifs de l’intervention à domicile avec des gains pour l’État et la collectivité qui pourraient s’élever à 1,5 milliard d’euros.
Elle relève également que si chaque personne âgée recevant de l’aide familiale bénéficiait d’une heure hebdomadaire d’aide à domicile ou d’une heure supplémentaire, les bénéfices socio-économiques, net des coûts pour les finances publiques, s’élèveraient à 1,5 milliard d’euros sur un an. Dans le champ des personnes handicapées, ce bénéficie serait de 35,6 millions d’euros (M€) par an, tandis que pour les services de soins infirmiers à domicile, il s’élèverait à 737 M€, en limitant l’hospitalisation des patients atteints d’insuffisance cardiaque et de maladies pulmonaires chroniques.
L’étude établit l’intérêt pour la collectivité de soutenir les dispositifs en faveur de l’aide à domicile et la source d’économies qu’ils peuvent représenter.
Plusieurs recommandations sont listées et il est rappelé la volonté de création d’un cinquième risque pour la prise en charge de la dépendance, la revalorisation du montant de la prestation de compensation du handicap et le développement des solutions de répit. Dans le domaine du soin, un appel à la réduction des durées de séjour est proclamé, en s’appuyant sur les structures de coordination et de proximité et en reconnaissant et en valorisant le rôle des soins infirmiers dans le parcours de santé et la prévention.
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